Gabon: Sylvia et Noureddin « ont subi des traitements cruels et dégradants »,  selon leur avocat 

François Zimeray, l’avocat Français de Sylvia et Nourredin Bongo dénonce des conditions d’incarcération sans avoir rencontré ses clients  ©Dépêches 241

Libreville, le 6 février 2023 – (Dépêches 241). Dans un article paru ce jour dans Jeune Afrique, l’avocat de Sylvia Bongo Valentin et de son fils Noureddin a fait des révélations sur les conditions de détention de l’épouse et de l’enfant du Président déchu. Selon François Zimeray, l’ancienne régente et le patron de la Young Team ont subi des « des traitements cruels et dégradants » à la prison centrale. 

La saga lancée par Jeune Afrique sur la vie de Sylvia Bongo et de son rejeton Noureddin Bongo depuis leur incarcération à la prison centrale se poursuit avec l’hebdomadaire panafricain. Le média qui avait annoncé et soutenu que les premiers cités avaient été exfiltrés de la prison centrale de Libreville, vient d’offrir sa tribune à François Zimeray,   l’avocat français des proches d’Ali Bongo Ondimba, Président déposé au soir du 30 août 2023. 

Ce dernier, par le biais d’une interview, s’est étendu dans les colonnes du média susmentionné pour évoquer la situation des ses clients à « Sans famille ». L’avocat français de la famille Bongo s’est indigné du fait que certains droits sont refusés à Sylvia et Noureddin. Si François Zimeray a bien affirmé que la « Grace Mugabe du Gabon » et « The Chief of The Young Team » sont bel et bien en prison actuellement, ce dernier affirme avec force et conviction « qu’ils ont subi des traitements inhumains, cruels et dégradants. C’est moralement révoltant, mais aussi totalement illégal, tant au regard du droit gabonais que des traités internationaux. Ces pratiques sont indignes », a-t-il déclaré dans les colonnes du média.  

Des affirmations et des prétentions somme toutes paradoxales, surtout quand le même avocat qui est arrivé à Libreville courant janvier, a reconnu dans la même interview, qu’il lui a été incapable de rendre visite à son client. A la question de savoir quelles sont les conditions de détention de Sylvia Bongo Valentin et de son fils Noureddin Bongo, François Zimeray répond par ces mots. « J’aimerais pouvoir vous répondre précisément, mais je n’ai pas pu m’assurer de ses conditions de vie, ce qui ouvre la voie à toutes les inquiétudes, d’autant que les informations qui filtrent sont alarmantes. Je n’ai pas été autorisé à lui rendre visite, pas plus qu’aucun de ses proches », a-t-il déclaré.  

Des déclarations contradictoires qui, logiquement, remettent en cause les affirmations sur le caractère cruel et dégradant de la détention des anciennes figures du dernier septennat d’Ali Bongo Ondimba, telles qu’énoncées par leur avocat. 

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