
Libreville, le 19 Février 2023 – (Dépêches 241). Arrivé au pouvoir le 30 août 2023, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a amorcé une série des réformes visant à améliorer significativement le quotidien des Gabonais, si durement malmenés par l’ancien régime. Pourtant, aujourd’hui, une question majeure continue de préoccuper les populations : à quand des décisions fortes sur la question de la vie chère au Gabon ?
Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), incarné par la personne du Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a entamé une série de réformes et de prises de décisions visant à mettre un terme aux cris des Gabonais, si cruellement éprouvés par le pouvoir d’Ali Bongo et de sa légion étrangère. Seulement, à la lumière des lamentations quotidiennes des populations, le problème de la vie chère tarde toujours à trouver des solutions sous l’ère du CTRI.
Riz, viande, poisson, sucre, beurre, lait, savon, œufs, eau minérale, bref, la hausse des prix des produits de première nécessité semble ne plus arrêter sa course vers les sommets, difficilement supportable par les populations. À l’exception du prix du gaz butane et celui du carburant à la pompe qui ont récemment connu une baisse acceptable, les prix des produits les plus prisés et les plus consommés par les gabonais ont tous connu une explosion galopante, au grand dam des populations qui n’en finissent plus de dire leurs peines face à cette situation impactant négativement leur porte-monnaie.
Si les populations ont salué à l’unanimité le coup de liberté du 30 août dernier, tant celui-ci augurait des lendemains meilleurs et conduirait enfin à l’essor vers la félicité, elles attendent désormais avec impatience les premières décisions fortes du CTRI en faveur de la lutte contre la vie chère, qui étouffe de nombreuses familles gabonaises, majoritairement en situation d’extrême précarité.
Ce d’autant plus que « Les Assises sur la vie chère », organisées par l’ancien pouvoir et ayant débouché sur la mercuriale des prix n’a absolument rien donné. D’où la nécessité, pour le CTRI de s’y pencher avec diligence afin de permettre aux populations asphyxiées par la hausse des prix, de respirer un tant soit peu.