Libreville, le 20 février 2024-(Dépêches 241). C’est une information révélée par le journal en ligne I24 Gabon. Sylvia Bongo et Vincent de Paul Massassa incarcérés à la prison centrale de Libreville pour des faits supposés de détournement de fonds comparaîtront devant la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite ce mardi.
Depuis quelques jours, la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite a entamé une série d’auditions visant à recueillir les témoignages des membres de la tristement célèbre Young-Team et de ses affidés, soupçonnés de s’être rendus coupables de détournement de deniers publics, de corruption et de blanchiment de capitaux sous l’ancien régime dirigé par Ali Bongo Ondimba et de la Young Team.
Après Cyriaque Mvourandjami ou encore Abdul Oceni Ossa, le tour pourrait revenir à Sylvia Bongo Ondimba et Vincent de Paul Massassa d’être entendus, croit savoir le journal en ligne I24 Gabon. Au lendemain de la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba, les deux personnalités avaient été écrouées à la prison centrale de Libreville pour des faits supposés de détournement de deniers publics.
Incarcéré à la prison centrale de Libreville, Vincent de Paul Massassa, ancien ministre du Pétrole est notamment un des laudateurs zélés du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba et des collégiens du bord de mer. Il se susurre qu’il serait l’oncle de Ian Ghislain Ngoulou à qui il doit sa nomination au gouvernement. Pendant son passage au ministère du Pétrole, la presse aurait fait échos d’un paiement occulte de la société pétrolière VAALCO via un compte offshore en Île Maurice. L’ancien membre du gouvernement avait également défrayé la chronique en faisant déposer à l’ancien Premier ministre Rose Osssouka Raponda des valises d’argent à la provenance douteuse contenant des centaines de millions de Francs CFA.
Nul doute que Vincent de Paul Massassa devra s’expliquer sur ces questions pendant son audition. Reste à savoir si Sylvia Bongo Ondimba et Vincent de Paul Massassa, accepteront de coopérer avec les autorités gabonaises afin de faire la lumière sur les errements des dernières années de règne du Président déchu Ali Bongo Ondimba.
