Dialogue national: une coalition de Partis politiques et de la société civile s’insurgent contre les méthodes du gouvernement 

La coalition parti politique, société civile pendant la déclaration

Libreville, le 9 mars 2024 – ( Dépêches 241). Réunis cet après-midi au siège de RÉAGIR, certains Partis politiques et acteurs de la société civile sont montés au créneau pour dénoncer la confiscation de l’organisation du futur Dialogue National Inclusif par le seul Gouvernement de Transition, dirigé par Raymond Ndong Sima.

RÉAGIR, Gabon Nouveau, Union Nationale, PRC, MORENA, ADERE, PLC, PARI et les organisations de la société civile COTED, Copil Citoyen, Dynamique Unitaire étaient tous réunis ce samedi 9 mars 2024, pour marquer leur désaccord face à ce qu’ils nomment unanimement la confiscation de l’organisation du futur Dialogue National inclusif par la seule autorité gouvernementale.

Dans un ton ferme et particulièrement saisissant, la porte-parole dudit collectif s’insurge contre les méthodes du Gouvernement de Transition quant aux préparatifs liés à la concertation nationale d’avril prochain. « Les participants déplorent pour le regretter : la confiscation de l’organisation par la seule autorité gouvernementale ; l’absence de transparence à ce jour sur les préparatifs dudit Dialogue National dont la date ni les termes de références, à 3 semaines du mois d’avril, ne sont toujours pas connus » , peut-on lire dans leur communiqué.

Pour endiguer les tensions et les crispations qui se font jour dans l’opinion, ce collectif des partis politiques et acteurs de la société civile formule des préalables nécessaires en vue d’un Dialogue National Inclusif apaisé. « La mise en place d’une instance préparatoire indépendante, c’est-à-dire sans la participation du CTRI et du Gouvernement; les garanties de sécurité des acteurs politiques, de la société civile et tous les participants avant, pendant et après le Dialogue National ; la diffusion en direct de l’intégralité des travaux des assises du Dialogue National afin de donner du sens à son caractère inclusif; le liberté de désignation des Partis politiques et la société civile de leurs représentants; la tenue d’une réunion d’élaboration d’un code d’engagement sur l’honneur », préconise-t-il, pour la réussite de cette rencontre historique d’avril 2024. 

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