Mitzic: un sujet congolais tue et mutile une jeune compatriote de 37 coups de couteau 

Le Drame n’en finit plus de faire parler dans la ville

Libreville, le 11 juin 2024 – (Dépêches 241). Le 1er juin dernier, la ville de Mitzic dans le Woleu-Ntem, a été le théâtre d’un fait-divers d’une violence particulière. Un sujet congolais, nommé Jacques Mayala, aurait cruellement assassiné une compatriote, la trentaine révolue et mère de trois enfants, en lui infligeant 37 coups de couteau et en mutilant certains organes, selon plusieurs sources proches du dossier.

La ville de Mitzic, dans le département de l’Okano, vient encore d’enregistrer un crime odieux et crapuleux, perpétré par un sujet congolais, un certain Jacques Mayala. Ne supportant pas l’idée d’une rupture avec sa fiancée, la nommée Judith Effire Ndong, nous indiquent les sources proches de la défunte, le conjoint aurait décidé de passer à l’acte à l’aide d’un couteau avec lequel il va porter 37 coups à sa victime, ne laissant à cette dernière aucune chance de survie.

Les faits se seraient déroulés à RFM, un chantier forestier non loin de la commune de Mitzic. Alors que leur relation battait de l’aile, chose que Jacques Mayala supportait de moins en moins, le sujet congolais aurait donc planifié de faire passer son abominable acte en crime dit « rituel », avec une caractéristique propre qui est le prélèvement d’organes.

Pourquoi tant de haine et de cruauté ?

Si ôter la vie à un être humain reste le crime suprême, ce qui choque dans cette affaire c’est la haine et la cruauté manifestées dans l’acte de Jacques Mayala. Celle qu’on appelait affectueusement Nani a été arrachée à la vie par une barbarie dont on peine encore à comprendre la justification. D’abord violée puis poignardée à 37 reprises par son fiancé, Nani a également vu ses seins mutilés par celui qui était encore son conjoint, jusqu’à son dernier soupir.

Ce crime remet au goût du jour la problématique des violences faites aux femmes et la possibilité de réexhumation de la peine de mort dans notre pays. Chaque année, de nombreuses femmes sont brutalisées, violées et assassinées par leurs conjoints, une situation particulièrement inquiétante, au regard de la tendance haussière des crimes de ce type dans notre pays. 

L’infortunée laisse derrière elle une famille durement éplorée, mais surtout trois enfants désormais orphelins de mère. Gageons désormais que la justice gabonaise fasse rigoureusement son travail pour que de tels actes soient sévèrement punis, et que les personnes tentées de poser des actes similaires soient définitivement dissuadées.

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