Partis politiques: « il n’y a pas de menace à vouloir mettre de l’ordre dans un environnement politiquement crée pour le désordre », estime Ndong Obiang 

Jean François Ndong Obiang, l’actuel 1er vice président de l’Assemblée Nationale n’est pas totalement opposé à la suspension des partis des politiques ©DR

Libreville, le 11 juillet 2024 (Dépêches 241). Dernièrement interviewé par nos confrères de RFI, Jean François Ndong Obiang, 1er Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition a donné son point de vue sur plusieurs sujets dominants de l’actualité, y compris sur certaines résolutions du dernier Dialogue National Inclusif d’Angondjé. À propos de la suspension des Partis politiques, l’ancien Président de Réagir considère normale cette résolution, tant certaines formations politiques manquent de tout et ne remplissent pas les critères nécessaires à la création d’un Parti politique.

Invité Afrique de Radio France Internationale (RFI) il y a quelques jours, Jean François Ndong Obiang, l’actuel 1er Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition s’est longuement étendu sur l’actualité politique gabonaise. Interrogé sur certaines résolutions du Dialogue National Inclusif d’avril dernier, notamment celle concernant la suspension des Partis politiques, l’ancien Président de la Plateforme Alternance 2023 s’est montré plutôt favorable à cette recommandation.

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« Ce n’est pas une menace. Pour le juriste que je suis, je vous parle franchement. Les Partis politiques il y en a à foison. Plus de 104, vous vous rendez compte ? Des Partis qui n’ont pas de siège, qui n’ont pas de projet, qui n’ont qu’un récépissé dans une sacoche ? NON!  Il faut en finir avec cette logique, il faut mettre de l’ordre », a d’abord déclaré Jean François Ndong Obiang. 

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Poursuivant son analyse sur la recommandation visant à surprendre les Partis politiques pour une durée de trois ans, il a soutenu qu’« il n’y a pas de menace politique à vouloir mettre de l’ordre dans un environnement qui a été programmé politiquement pour créer le désordre. Le Dialogue nous a proposé de mettre de l’ordre dans cet environnement et moi j’y suis pour, parce qu’on était dans l’anarchie et la duperie », a conclu le parlementaire.

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