Libreville, le 3 avril 2025 – (Dépêches 241). Lorsque la Gabon Oil Company (GOC) a finalisé en juin 2024 le rachat d’Assala Energy pour plus de 1 milliard de dollars, avec le soutien de Gunvor, les autorités de transition ont vendu cette opération comme une avancée majeure vers la souveraineté énergétique. Moins d’un an plus tard, les résultats semblent tout simplement catastrophiques comme le soulignent en pointillés nos confrères de Gabon review. La production est en chute, les forages d’exploration sont des échecs successifs, et l’État gabonais se retrouve à devoir combler les pertes d’une entreprise censée renforcer son autonomie pétrolière. Ce qui devait être une opportunité stratégique s’apparente aujourd’hui à un fardeau économique, illustrant une gestion précipitée et opaque des ressources du pays.
Dès l’annonce du rachat, de nombreux observateurs avaient émis des doutes sur la rentabilité d’Assala Energy. La baisse prévue de 4,9 % de sa production en 2025 vient confirmer ces craintes. Pire encore, les nouvelles campagnes d’exploration se sont révélées désastreuses : trois des puits explorés – Rabunga-A, Rossignol-A et Totou-NE – se sont avérés secs, et le quatrième, Totou-E, a été purement et simplement abandonné. Ces échecs remettent en cause toute la viabilité de l’opération et révèlent un manque criant d’anticipation de la part des décideurs. Plutôt que d’acquérir une entreprise en pleine croissance, l’État gabonais semble avoir hérité d’un actif en déclin.
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L’optimisme affiché par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de son discours du 30 août 2024, semble aujourd’hui totalement déconnecté de la réalité. Ozigo II, présenté comme un projet majeur pour la production pétrolière du pays, s’effondre sous le poids des mauvaises performances d’Assala Energy. Cette situation met en évidence l’amateurisme avec lequel ce dossier a été traité. Aucune garantie sur le potentiel réel des puits n’a été obtenue avant la signature de la transaction, et l’absence de stratégie claire pour relancer la production accentue encore davantage les pertes.
Au-delà des aspects techniques, c’est aussi la gestion financière de ce rachat qui pose problème. L’opération a été financée par Gunvor, un acteur aux pratiques controversées, ce qui soulève des questions sur les termes du partenariat. Quelle est la contrepartie réelle de cet investissement pour Gunvor ? Quel est le poids de la dette contractée par l’État pour cette acquisition qui s’avère être un fiasco ? En l’absence de transparence, difficile de ne pas voir dans ce rachat un pari risqué, voire une erreur stratégique lourde de conséquences pour l’économie gabonaise.
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Alors que le gouvernement continue d’afficher un discours rassurant, la réalité est implacable : Assala Energy n’est pas le levier de croissance espéré, mais plutôt une charge supplémentaire pour un pays déjà en difficulté financière. Loin de marquer une avancée vers l’indépendance énergétique, cette acquisition pourrait bien devenir l’un des plus gros échecs économiques de la transition, mettant en péril d’autres projets plus urgents pour le développement du Gabon.
J’espère que l’état Gabonaise vas demander le remboursement de son argent.
Puis j’ai pensé que le president Brice oligui nguema à fait un expertise de la situation de Asala, un inventaire des puits avec des ingénieurs dans le pétrole ! N’importe quel projet.aussi important pour un milliard de dollars..spécialement dans le domaine du pétrole. Doit être bien étudié..avec les nouveaux moyens techniques ont peut connaître les réserves des puits ava de les acheter..DEMANDER LE REMBOURSEMENT DE VOTRE ARGENT