Farouchement opposé à l’obligation vaccinale et au regard des positions clivantes que suscitent le sujet, le Président de l’ONG Dynamique Gagnant-Gagnant, Jean Valentin Leyama, propose que la question fasse l’objet d’un débat démocratique. Ce dernier promet d’ailleurs une mobilisation dans les jours à venir.
C’est pour lui un problème de « société et de santé publique qui mérite un large débat démocratique ». Jean Valentin Leyama, ancien directeur de cabinet adjoint du président de la République Ali Bongo Ondimba, avec qui il a depuis pris ses distances, s’oppose à l’obligation vaccinale au Gabon.
Dans une récente publication sur sa page facebook, le Président de l’ONG Dynamique Gagnant-Gagnant estime que la question de la vaccination est tout aussi clivante que celle de l’homosexualité. Par conséquent, elle doit transcender les clivages politiques et faire l’objet d’un débat démocratique. « A l’instar de l’homosexualité, la question de la vaccination transcende les clivages politiques, c’est un problème de société et de santé publique. Il mérite un large débat démocratique, loin des passages en force habituels », a-t-il écrit.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Gabon semble inexorablement prendre le tournant de la vaccination obligatoire. Pour se justifier, les autorités sanitaires et politiques évoquent une augmentation exponentielle des nouvelles contaminations journalières et un risque de saturation des hôpitaux. « Qui a le droit de m’imposer un traitement qui n’a pas fait ses preuves ailleurs ? Personne », rétorque l’opposant et acteur de la société civile Marc Ona Essangui. C’est là une preuve manifeste de ce que plusieurs personnes sont réfractaires à la vaccination d’autant que le vaccin ne garantit pas une véritable immunité contre le virus et ses multiples variants.
C’est pourquoi, eu égard aux nombreuses notes de service obligeant le personnel de l’administration publique à se faire vacciner, Jean Valentin Leyama appelle ceux qui s’opposent au vaccin à se mobiliser. « Nous les anti-vaccins, allons nous mobiliser aussi » Conclu-t-il.