Libreville, le 20 novembre 2021 (Dépêches 241). A l’occasion d’une réunion organisée mercredi dernier, à laquelle prenait part les Secrétaires généraux, ainsi que les Directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) des administration publiques, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, a rappelé l’obligation pour tous les fonctionnaires, de déclarer l’ensemble de leurs biens au moment débuter leurs carrières. Ceci, dans le but de freiner les détournements de deniers publics.
Étrangement silencieuse depuis quelques années, en dépit des multiples scandales financiers qui ont touché le pays, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) vient de réapparaître sous les feux des projecteurs. En effet, Nestor Mbou qui dirige cette institution, a présidé mercredi dernier une réunion, à laquelle était invité tous les Secrétaires généraux ainsi que les Directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) des administrations publiques.
Au cours de cette grande rencontre, le patron de CNLCEI, a rappelé à ses hôtes, que tous les fonctionnaires avaient l’obligation de faire une déclaration de biens, au moment où ils s’engagent dans la Fonction publique, conformément aux dispositions légales en vigueur au Gabon. « La réforme 2020 prévoit que tous les agents qui viennent de s’engager dans la Fonction publique doivent faire une déclaration de biens 3 mois après leurs prises de fonction » a déclaré Nestor Mbou.
Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite a souligné que cette démarche avait pour objectif de limiter les détournements en sus de favoriser une gestion saine des affaires publiques. Nestor Mbou a également souligné que tous les contrevenants à cette norme, s’exposent à des sanctions allant jusqu’à la radiation pure et simple des effectifs de la Fonction publique.