Libreville le 7 mars 2022 – (Dépêches 241). Ce serait le traitement réservé aux volontaires du laboratoire professeur Gahouma, lesquels auraient été remerciés de façon indigne et ingrate après avoir été au premier plan au plus fort de la crise de la crise de Covid-19 qui secoue le pays depuis mars 2020.
La levée probable et future des mesures restrictives à visiblement fait des malheureux et des mécontents. Naguère petits seigneurs pour le privilège qu’ils avaient du fait de leur présence au centre laboratoire Gahouma alors que la crise de la covid-19 était à son apogé au Gabon, les volontaires du laboratoire ont été priés quitter leurs différents postes à l’issue d’une réunion tenue le 3 mars derniers, nous informe nos confrères de Gabonactu. « Ils nous ont convoqué à une réunion le 3 mars pour annoncer à tous les volontaires qu’ils allaient tout arrêter dès le 5 mars », a-t-on pu lire.
Une méthode cavalière et discourtoise frappée du sceau de l’ingratitude des responsables du laboratoire Gahouma dénoncé par des volontaires des volontaires qui estiment qu’ils n’ont pas été récompensés au prix de leur sacrifice mais plutôt jetés comme des malpropres et des parias. « C’est totalement ingrat de la part des gestionnaires du laboratoire », ont-il déploré.
Pour ces derniers, leur investissement, leur dévouement et leur héroïsme durant la crise sanitaire méritaient un meilleur traitement de la part des autorités. « Même les agents de santé ont eu peur de la pandémie, nous avons volontairement accepté de venir combattre la pandémie et c’est comme ça qu’on nous remercie ! c’est nettement regrettable », ont-ils regretté.
Par ailleurs, les volontaires de Gahouma estiment avoir été floués et roulés dans la farine par les autorités gabonaises car pour beaucoup, ils leur était promis une intégration à la fonction publique. « Une intégration à la fonction publique en récompense de notre engagement et de notre sacrifice pour la Nation nous avait été promis. Un décret présidentiel devait être pris à cet effet », indique un autre volontaire.
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En plus d’avoir été jetés comme des parias, les volontaires du laboratoire cumulent à ce jour 10 mois d’astreinte et 2 mois de primes d’encouragement non perçues. Un revers de la médaille au goût de fiel pour ces volontaires qui au plus fort de la crise se comportaient tels de petits roitelets qu’il fallait supplier pour bénéficier qui des faveurs qui des facilités pour effectuer un test PCR, sésame à l’époque pour circuler dans le Grand Libreville.