Libreville, le 9 juillet 2024 – (Dépêche 241). Après les révélations de l’affaire sous fond de Haute Trahison et d’atteinte à la souveraineté de l’Etat dans le dossier WebCorp ITP contre l’Etat gabonais au terme de la plainte déposée par le citoyen Hervé Patrick Opiangah, les avocats de ce dernier qui s’est constitué partie civile tiendront dans les prochains jours un point de presse. Cette rencontre avec les hommes et femmes de médias aura pour objet d’édifier l’opinion et de donner des précisions sur ce scandale d’Etat.
L’affaire Webcor-Gabon serait-il un scandale d’État révélant les dérives de plus hauts commis de l’Etat gabonais prêts à tout sous l’autel des intérêts bassement égoïstes à trahir le Gabon et le Peuple Gabonais ? C’est la question qui en bon droit se pose après la plainte avec constitution de partie civile déposée hier par le citoyen Hervé Patrick Opiangah pour de faits de concussion, fraude fiscale et infractions diverses à la gouvernance économique. Des infractions qui dans leur matérialisation consomment amplement le crime de Haute trahison et dans la moindre mesure celui d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Pour édifier l’opinion et relever les détails de ce qui pourrait être un scandale d’Etat d’une gravité inouïe, le collectif des avocats d’Hervé Patrick Opiangah vont dans les prochains jours tenir un point de presse pendant lequel ils feront le point de l’avancée de la procédure et des démarches entreprises jusque là pour poursuivre les personnalités de la transition qui se seraient vautrées dans la trahison, le parjure et la duperie pour clouer au piloris le Peuple Gabonais et la Nation entière.
Pour rappel, hier lundi 8 juillet, Hervé Patrick Opiangah, citoyen gabonais, a porté plainte pour haute trahison contre X dans l’affaire de la construction du Grand Marché de Libreville. Cette plainte s’appuie sur un protocole transactionnel signé par le régime actuel de la transition et condamnant l’Etat gabonais à payer 66 milliards de FCFA à la société WEBCOR ITP quand même une décision avait déjà été donnée en faveur du Gabon par la Cour d’Appel de Paris.
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Le protocole transactionnel qu’aurait signé Diane Moussounda directrice de l’Agence Judiciaire de l’Etat par ailleurs représentant de l’Etat Gabonais dans la procédure ainsi que Jean Paul Komanda, 1er Président du Conseil d’Etat aurait tout simplement fait annuler la décision favorable au Gabon pour faire appliquer celle qui la condamnait. Une démarche aux antipodes du serment de défendre le Gabon pris par ces compatriotes qui semblent avoir fait le choix de la cupidité.