Libreville, le 18 juillet 2024 – (Dépêches 241). Arrivé hier mercredi 17 juillet 2024 à Franceville, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est adressé aux populations venues très nombreuses pour l’accueillir. Avec le cœur et avec la raison, il a déploré la gestion des 14 dernières années d’Ali Bongo et ses affidés, qui ont considérablement siphonné les caisses de l’État, y compris le Fonds des générations futures que feu Omar Bongo Ondimba avait institué.
Le 24 Février 2024, la rédaction de Dépêches 241, par le biais d’un article intitulé « Gabon: Que sont devenus les centaines de milliards du Fonds des Générations futures ? » interpellait l’opinion et les nouvelles autorités sur la destination prise par ces fonds promis à la jeunesse Gabonaise. Une réponse finalement apportée quelques mois plus tard par le numéro un gabonais himself à l’occasion de son discours de Franceville.
Dans le cadre de sa tournée républicaine entamée plusieurs semaines après sa prise de pouvoir en septembre dernier, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema est longuement revenu sur les raisons du coup de force orchestré par les militaires en août 2023. Parmi les principales raisons évoquées, la gabegie financière et les détournements des deniers publics pour des destinations inconnues à l’étranger. Pire, l’ancien régime a même dilapidé un Fonds alimenté par plusieurs centaines de milliards, depuis feu Omar Bongo Ondimba.
« Mes chers compatriotes, du temps d’Omar Bongo Ondimba, il avait mis en place un Fonds considérable pour les générations futures (…) Après le 30 août 2023, non seulement nous avons constaté que le Fonds des générations futures avait été dilapidé, mais en plus nous avons trouvé une dette de 7500 milliards de fcfa », s’est désolé le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, face aux populations de Franceville.
Une autre révélation qui en dit long sur la nature du régime Bongo-PDG des 14 dernières années, tombé en août 2023 après une nouvelle tentative de hold-up électoral barrée par les militaires cette fois-ci.