Libreville, le 27 août 2024 – (Dépêches 241). Ce mardi 27 août 2024, Paul Marie Gondjout, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a réagi suite à la vague d’indignations provoquée par la libération des deux présumés assassins de la jeune Michaela Dorothée Ngoua, quelques mois seulement après leur crime, en sommant le Procureur Général de la République de prendre toutes les dispositions légales nécessaires pour que les jeunes mis en cause soient immédiatement incarcérés.
C’est par le biais d’un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Dépêches 241 que le Ministère de la Justice, interpellé depuis quelques jours par l’opinion, a réagi devant l’affaire indigne et inacceptable de la libération des deux présumés violeurs et assassins de la jeune Michaella Dorothée Ngoua. Selon le communiqué de la tutelle, les dénommée Saidous Rapino Erwan et Nounamo Christ Anderson placés sous mandat de dépôt dans le cadre d’une information judiciaire pour meurtre et viol ont été remis en liberté provisoire accordée par le Juge d’instruction.
Une rapport fait en effet état de ce que les « les intéressés suites à leur demande ont bénéficié d’une mesure de liberté provisoire accordée par le juge d’instruction en date du 22 décembre 2023 », indique le communiqué. Lequel de préciser que non satisfait de cette remise en liberté exceptionnelle, le Parquet a décidé de faire appel.
Un appel qui n’a pas prospéré car « dans un arrêté daté du 25 avril 2024, la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Libreville a confirmé l’ordonnance de mise en liberté du juge d’instruction », ajoute le communiqué.
Devant le tollé et l’indignation au sein de l’opinion suscités par cette affaire, la tutelle est sortie de sa réserve en sommant le Procureur Général de mettre tout en œuvre pour incarcérer les deux présumés criminels. « Le Ministère de la Justice ne pouvant faire perdurer cette situation aussi intolérable qu’insupportable ordonne au Procureur Général de prendre toutes les dispositions légales pour l’incarcération immédiate des deux personnes incriminées », a-t-on pu lire.
Reste à savoir comment la tutelle va s’y prendre. Certaines sources indiquent que l’un des concernés, notamment le dénommé Saidous Rapino Erwan serait aujourd’hui en France plus précisément dans la ville de Rouen, où il aurait été envoyé par ses parents.
Je voudrais préciser que le fait que l’un des assassins soit à Rouen (France) ne pose aucun problème. Avant la sortie du Ministre, nous, la diaspora, avons déjà saisi les autorités françaises.