Libreville, le 27 décembre 2024 – (Dépêches 241). Dans une interview parue chez nos confrères de Gabon Média Time (GMT), Elisabeth Opiangah Mengue, fille d’Hervé Patrick Opiangah et victime présumée des délits supposément commis par l’homme politique est sortie du silence. Sans détour, cette dernière soutient qu’elle n’a jamais été victime de viol, d’inceste ou de séquestration, sans oublier qu’elle entend porter plainte contre les distilleurs de ces informations erronées pour diffamation et atteinte à sa réputation.
Plus d’un mois après la procédure lancée contre Hervé Patrick Opiangah pour des faits supposés de viol et inceste sur sa fille Elisabeth Opiangah Mengue, cette derniere s’est résolue à s’exprimer pour délier le vrai du faux, et donner sa version à l’opinion dans une affaire qui a tenu en halaine la République pendant un mois. « Depuis plusieurs années, des accusations relayées par des médias et des activistes, tels que Landry Amiang Washington et Stéphane Zeng, circulent. Aujourd’hui, je tiens à rétablir la vérité », a-t-elle déclaré.
Des accusations d’inceste et de viol battues en brèche par la victime présumée
Au micro de nos confrères de Gabon Média Time (GMT), la victime présumée a indiqué et réitéré qu’elle n’a jamais été victime des faits allégués çà et là par les activistes notamment. Une posture qu’elle a maintenue pendant sa garde à vue, où elle a clairement précisé cela aux enquêteurs. « Lors des confrontations, j’ai clairement affirmé que les accusations portées contre mon père – attouchements, inceste, viol, séquestration – sont totalement infondées. Ces faits n’ont jamais existé, ni dans mon enfance, ni lorsque j’étais mineur ni à l’âge adulte, ni avant, ni maintenant », a-t-elle déclaré, avant de poursuivre et de soutenir qu’elle a assumé ses déclarations devant le Procureur et le juge d’instruction lorsqu’elle a été déférée.
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Hervé Patrick Opiangah innocent des faits qui lui sont reprochés
Ces déclarations d’Elisabeth Opiangah Mengue tendent donc à laver de tous soupçons son père et à jeter un discrédit sur la plainte et la procédure qui ont été lancées à son encontre le 20 novembre dernier, lorsqu’une plainte a été déposée à son domicile. « Mon père est innocent. Il n’y a ni délit, ni victime. Ces accusations sont donc infondées », a-t-elle soutenu. La fille du président de l’UDIS s’est tout de même étonnée du maintien de ces chefs d’accusation par le Procureur dans une déclaration le 13 décembre dernier, quand bien même elle s’est clairement expliquée sur la question pendant sa garde à vue. « Je ne peux expliquer pourquoi le Procureur de la République maintient ces chefs d’accusation. Je vous invite à lui poser cette question », a-t-elle déclaré.
Une plainte pour diffamation, fausse allégation, atteinte à la réputation et persécution bientôt déposée
Pour laver son honneur et sa réputation salis par des allégations qu’elle dit mensongères et montées de toute pièce, Elisabeth Opiangah Mengue a annoncé qu’elle déposera une plainte pour poursuivre en justice les personnes à l’origine de vulgarisation de cette infâme accusation. « Je vais, par l’intermédiaire de mes avocats, engager des poursuites pour diffamation, fausses allégations, atteinte à ma réputation, calomnie, persécition, harcèlement moral et atteinte à la dignité de femme. Ces accusations ont gravement porté atteinte à mon honneur, et il est temps de rétablir la vérité », a-t-elle conclu.