Libreville, le 8 décembre 2021 (Dépêches 241). La ministre de la Justice et des Droits de l’homme a indiqué au sortir de son entretien avec l’état-major de la hiérarchie de la sécurité pénitentiaire qu’elle souhaitait effectuer une cure de jouvence de l’ensemble les établissements pénitenciers du pays. Une décision d’Erlyne Antonela Ndembet motivée par la dernière grogne au sein des détenues femmes au sein de la prison centrale de Libreville.
C’est au sortir d’une réunion de crise avec les responsables de la sécurité pénitentiaire que la membre du gouvernement a émis sa volonté d’effectuer des travaux de réfection dans les différentes prisons que compte le Gabon. Pour ce faire, Erlyne Antonella Ndembet a effectué un inventaire de tous les changements à apporter dans les différents établissements. « Nous avons fait le point sur toute la détention, même celle des hommes. Nous savons exactement ce qui va et ce qui ne va pas », a-t-elle affirmé.
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Erlyne Antonella Ndembet par cette initiative de réfection de toutes les prisons au Gabon, entend non seulement crédibiliser la position du Gabon en matière des Droits de l’Homme, mais régler en outre la problématique de la surpopulation carcérale par la construction des nouveaux quartiers. « Nous avons commencé par celle de Libreville qui est pratiquement terminée, nous nous acheminons vers la réfection de toutes les prisons du Gabon », a-t-elle indiqué.
A noter que cette décision intervient après une grogne au sein de la prison centrale de Libreville menées par les détenus de sexe féminin, lesquelles avaient initié une grève de la faim au sein de l’établissement pénitencier. Elles réclament entre autres, le droit à la santé par l’accès à la CNAMGS et de meilleures conditions de vie au sein de la prison.