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Nommé Haut commissaire en mars dernier au lendemain de son retour au Parti Démocratique Gabonais, Jean Eyeghe Ndong a été démis de ses fonctions à la suite de la dissolution du Haut commissariat de la République. Une désillusion pour le dernier Premier ministre d’Omar Bongo qui semble porter ces dernières années, par devers lui, une « poisse » qui fait entrave à sa prospérité politique, le plongeant ainsi, dans l’ombre et dans l’anonymat
Jean Eyeghe Ndong n’a pas caché son rêve de voir Ali Bongo s’éterniser au pouvoir. Alors que ce dernier n’est pas encore officiellement candidat à sa succession, l’homme fort du 2ème arrondissement de Libreville annonce qu’il soutiendra le fils d’Omar Bongo lors de la présidentielle à venir.
Le samedi 14 mai dernier, Jean Eyeghe Ndong est allé manifester son soutien à Camélia Ntoutoume, promue membre du Comité permanent du bureau politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG) pour le compte de la province de l’Estuaire. Le dernier Premier ministre d’Omar Bongo récemment nommé Haut-Commissaire à la Présidence de la République, a ainsi confirmé son retour à « la maison du père » mais surtout, a relancé le débat autour des réelles valeurs qui sous-tendent l’action politique de ces dinosaures, qui occupent la scène médiatique et se partagent les strapontins au sommet de l’État depuis de nombreuses années, avec les résultats que nous connaissons.
Jean Eyeghe Ndong, ancien soutien de Jean Ping, devrait certainement dans un proche avenir, acter son retour au Parti Démocratique Gabonais (PDG). Le weekend écoulé, c’est du côté de Ntoum que l’ancien opposant d’Ali Bongo à retrouver les sensations de militant du parti des masses, aux côtés des filles et des fils du Komo-Mondah.
C’est l’une des décisions marquantes du Conseil des ministres présidé ce jour par le président de la République, Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Jean Eyeghe Ndong opposant et ancien proche des proches Jean Ping a été nommé au poste de haut-commissaire de la République. Une nomination qui vient récompenser la transhumance dont il avait fait montre en se reniant pour rejoindre sa famille politique d’antan
Si on vous contait l’histoire de la politique gabonaise, elle serait inéluctablement marquée par des chapitres entiers mettant en évidence chez ses hommes politiques le goût prononcé pour la transhumance et la trahison des idéaux autrefois défendus. Une transhumance presque innée, symbolisée par des alliances aussi surprenantes que improbables. Des alliances qui se font et se défont, souvent au gré des intérêts des acteurs, au gré du vent et des tendances positives.
L’ancien Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a salué la décision prise le 11 août 2021, par Jean Eyeghe Ndong de rejoindre la majorité républicaine.
Le 11 août dernier, en matérialisant la réelle teneur de sa rencontre du 9 juin dernier avec Ali Bongo Ondimba, Jean Eyeghe Ndong, s’est trahi, s’est dédit, s’est moqué de ses indéfectibles soutiens et, a, par dessus tout, jeté un discrédit innommable sur la stratégie déjà critiquable du jusqueboutiste Jean Ping.
Ce vendredi 13 août 2021 tard dans la nuit, par le biais d’un communiqué sur sa page Facebook officielle, Jean Ping a confirmé sa rupture définitive avec Jean Eyeghe Ndong, avant d’annoncer à ses soutiens qu’il demeurait dans l’opposition même au péril de sa vie.
Bruno Ben Moubamba a dénoncé le choix de Jean Eyeghe Ndong de rejoindre le pouvoir en place
