Au lendemain de l’annonce par le Centre Gabonais des élections des réformes concernant les modalités du vote lors des prochaines élections générales, l’économiste et analyste politique, Mays Mouissi a livré dans une tribune son analyse. Nous publions in-extenso ladite tribune.
TRIBUNE
Le billet sarcastique: punir ne veut pas dire obscursir l’avenir d’un enfant
Dans un billet quasi-quotidien, Serge Abslow analyse avec beaucoup de sarcasme les faits de société et les évènements qui chamboulent la vie du Gabonais dans son pays. Le billet du jour brosse le tableau des violences observées ces derniers jours à Libreville entre élèves de lycées et les mesures prises par le ministère de l’Education nationale. Lecture en dix points.
2017-2021: 5 ans de destruction d’emplois au Gabon
Les promesses de créations d’emplois sont omniprésentes dans les déclarations des responsables publics gabonais. L’objectif de réduction du chômage de masse a même été érigé au rang de priorité de l’action gouvernementale par le Président de la République qui s’était engagé devant la nation à créer 10 000 emplois par an1en 2017 avant de revoir cet objectif à la hausse en instruisant solennellement, en 2020, le Gouvernement de Madame Rose Christiane Ossouka Raponda de créer 30 000 emplois2
Le billet sarcastique de Serge Abslow: Le pays fout le camp sous nos yeux
Dans une production quasi-quotidienne, Serge Abslow, citoyen et chroniqueur prolixe livre sans détour et sans langue de bois son regard sur la situation du pays à travers à travers une rubrique qu’il a intitulé « Le billet sarcastique de Serge Abslow ». La rédaction de Dépêches 241 publie in extenso son écriteau sur l’actualité dominée par les pluies diluviennes qui s’abattent sur Libreville avec pour conséquences, des inondations et des éboulements meurtriers.
Le débat de Missélé eba’a : Ces chefs de corps qui font honte
En sillonnant les rues de la Capitale, il est surprenant de voir sur les murs de la plupart des camps, casernes et autres Commissariats cette sorte de propagande indigeste sur le fameux octobre rose.
Le débat Missélé Eb’aa: une digue a sauté
Pour le commun des mortels, une interview d’Hervé Patrick Opiangah dit HPO, dans le quotidien national l’Union, peut ne pas signifier grand-chose. Tellement l’homme est chargé de diverses casquettes. En effet, sur la scène nationale, HPO fait partir des acteurs politiques très actifs. Il préside l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS),un parti politique membre de la majorité présidentielle. C’est ce parti politique qui, pour la présidentielle d’août 2016, avait assuré la caution demandée par la loi au candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG). C’est dire tout l’attachement de HPO à l’ambition politique d’Ali Bongo Ondimba et au développement du Gabon.
Ndong Sima: «Fermera t-on aussi le ministère de la Santé comme récemment celui des TP au regard de l’énorme désastre dans le secteur ?»
Le Président s’est félicité de ses succès à l’occasion de son discours à la nation du 16 août dernier. A y regarder de près, les faits le contredisent au quotidien, en tout et pour tout, dans tous les domaines.
La diversion permanente: Les TP avaient-ils un budget pour leur action ?
Les annonces du Premier Ministre qui font suite au mécontentement du Président de la République sur la modestie des résultats du gouvernement relèvent d’une manœuvre de diversion. L’une des mesures-phares de ces annonces, la suppression du ministère des Travaux Publics, illustre parfaitement cette manœuvre d’évitement destinée à désigner un bouc émissaire à l’échec des politiques décidées.
Célébration des 62 ans d’indépendance: l’état de la Nation vu par Raymond Ndong Sima
Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, l’ancien premier ministre d’Ali Bongo Ondimba a livré sa lecture de l’état de la Nation à l’heure où le Gabon commémore les 62 ans de son accession à l’indépendance. Pour Raymond Ndong Sima, le Gabon sombre dans une crise sans précédent qui n’épargne aucun secteur. De l’économie à l’emploi en passant par les infrastructures, la couverture maladie y compris la santé. Le natif d’Oyem dépeint une réalité qui contraste avec le discours aux relents d’auto-satisfaction tenu par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Gabon: De la banalité du mal
Plutôt d’une autre notoriété publique, l’ancien élève de l’École nationale d’administration de France (ENA) et de l’Institut de l’Économie et des Finances (IEF) Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dresse ici un parallèle historique entre le procès d’Adolf Eichmann, ancien dignitaire nazi artisan de la ‘’Solution finale’’ contre les juifs d’Europe, et la vague de procès actuels des membres de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev). Tous, Nazis et Ajeviens, ont été l’incapacité à entendre l’impératif catégorique et ne sont jamais sortis de la légalité. Comment en sont-ils donc arrivés là ? Retour sur le procès du Régime à travers des hommes s’étant mis à son service et sans lesquels il serait tombé.