
Libreville, le 14 Février 2025 – (Dépêches 241). L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), famille politique d’Hervé Patrick Opiangah, a de nouveau fait entendre sa voix ce jeudi 13 février 2025. Face aux femmes et aux hommes des médias, le Directoire provisoire du Parti a mis à nu ce qu’on pourrait aujourd’hui qualifier de grossier mensonge judiciaire: le lancement par le Parquet de Libreville d’une procédure judiciaire contre l’acteur politique et homme d’affaires Hervé Patrick Opiangah le 20 novembre 2024, suite à une plainte supposément déposée le 14 novembre qui n’a en réalité manifestement jamais existé.
Sur quelle plainte, sur quel fondement juridique et sur la base de quel acte juridique s’est appuyé la justice gabonaise avec à sa tête Bruno Mve Obiang pour lancer la traque contre Hervé Patrick Opiangah ? Bruno Mve Obiang a-t-il violé son serment en se vautrant dans le mensonge pour faire plaisir à une main noire ? Le Procureur de la République a donc menti aux Gabonais ?
Ce jeudi 13 février 2025, au siège de leur Parti à Owendo, les militants de l’UDIS, formation politique fondée par Hervé Patrick Opiangah, se sont à nouveau réunis, à l’effet d’apporter la preuve matériel de ce qui pourrait désormais se qualifier comme un grossier mensonge d’Etat sous fond de règlement de compte politique par le truchement d’une justice corrompue et manifestement aux ordres. Celle de l’inexistence d’une plainte enregistrée au parquet le 14 novembre, tel que soutenu par le procureur de la République, près du tribunal de première instance Libreville.
« Notre famille politique constate, pour le déplorer, qu’après avoir épuisé tant de voies de recours pour faire entendre raison, et malgré la flagrance d’un dossier de poursuite grotesquement instrumentalisé, la justice de notre pays qui demeure sourde, a donc décidé d’assumer publiquement la honte et la forfaiture, en nous entraînant dans une nouvelle ère : celle du NON-DROIT ABSOLU » , a d’abord annoncé Cynthia Lays Amorissani.
Bruno Obiang Mve, une plainte inexistante et un mensonge qui compromet la justice gabonaise
Dans la déclaration lue par Cynthia Lays Amorissani, Secrétaire Permanent du Parti, les membres de l’UDIS ont invité l’opinion nationale et internationale à constater que Bruno Obiang Mvé, Procureur de la République, avait grossièrement menti à la télévision nationale au mois de novembre dernier, en affirmant qu’une plainte avait été déposée à son parquet de la République le 14 du même mois, concernant les faits supposés de viol et d’inceste, dans lesquels pourrait être impliqué sieur Hervé Patrick Opiangah. « L’UDIS tient en sa possession des preuves irréfutables que la plainte de Madame Lucie Biloghe n’a été introduite qu’a posteriori, c’est-à-dire, le 25 novembre 2024, et non le 14 novembre 2024, comme le déclarait et l’affirmait le procureur de la République », a soutenu le secrétaire permanente.
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Hier, grâce à deux constats d’huissiers lus pendant leur déclaration, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a apporté un sévère démenti au narratif du Procureur, en montrant que la plainte a finalement été enregistrée au Parquet seulement le 25 novembre 2024, donc postérieurement au 14 novembre indiqué, soit plusieurs jours après avoir déclenché une procédure judiciaire visant à mettre aux arrêts l’homme d’affaires gabonais Hervé Patrick Opiangah, sur la base d’aucun élément. Un scandale ! Pire, une bavure inexcusable.
Des agissements digne d’un État Voyou et d’une justice aux ordres
En déclarant faussement à la télévision nationale avoir reçu une plainte le 14 novembre 2024 sur son bureau, pour justifier les poursuites judiciaires contre Hervé Patrick Opiangah, Bruno Obiang Mve, Procureur général de la République, n’a-t-il pas violé son serment de magistrat, de toujours dire la vérité, rien que la vérité ? D’où prendrait-il ses ordres au point de pouvoir déclencher une procédure judiciaire contre un citoyen, sans préalablement recevoir une plainte ?
Rend-il toujours la justice au nom du peuple gabonais ou le fait-il désormais en son nom propre ? Qu’est ce qui a pu motiver de Bruno Obiang Mve qu’il se vautre à ce point dans le faux et usage de faux ? Après une telle bavure, peut-elle encore demeurer à sa fonction après la gravité de ses agissements ? Ce procureur a-t-il reçu des ordres ? Si oui de qui ? Bruno n’a-il pas la preuve par quatre que la justice gabonaise est instrumentalisée sous cette Transition frappée du sceau de la Restauration des Institutions ? Que valent les propos du président de la Transition du reste président du conseil supérieur de la Magistrature qui a appelé à l’effectivité de l’Etat de droit au Gabon ? Était-il un vœu pieu ?
À l’heure où le syndicat national des Magistrats du Gabon (Synamag) dénonce l’immixtion constante du politique dans le système judiciaire, les révélations faites par l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) mettent les dérives d’un système judiciaire sous contrôle avec un sa tête un homme dans l’intégrité et la probabilité morale est aujourd’hui sujette à caution.
Ces interrogations permettent de comprendre aujourd’hui l’état critique dans lequel se situe le système judiciaire gabonais en cette période de Transition au regard de cette cabale juridico-politique injustifiée contre un citoyen, cabale mise en relief par de nombreuses contradictions et incohérences qui jalonnent la procédure judiciaire initiée contre leur Président, depuis le 20 de novembre 2024.
Nous y reviendrons !