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Au bord du gouffre, à la lisière de la faillite, la Caisse nationale de Sécurité Sociale (CNSS) vit aujourd’hui ses heures les plus sombres. Les raisons, une gestion scabreuse et des ardoises colossales dont certaines appartiennent directement à l’Etat. La présidence de la République, l’Hôtel de Ville et même le Parti Démocratiques Gabonais, du fait de leurs dettes ont forcément participé au périclitage de ce monument de la politique sociale gabonaise, aujourd’hui sous oxygène.
Sur instruction du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, la Caisse nationale d’assurance maladie et de Garantie sociale (Cnamgs) va réduire le nombre d’évacuations sanitaires. Ce service est jugé dispendieux, amplifié par la mal gouvernance qui caractérise l’ensemble des structures sanitaires publiques de notre pays.
Il n’y a jamais eu d’arriérés de salaires au Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville . C’est ce qu’a révélé le Directeur général de cette institution, joint au téléphone par la Rédaction de Dépêches 241 hier ce mercredi. Jean Bernard Lekana, a ainsi mis un terme aux rumeurs faisant état de ce que les agents du Cirmf auraient été impayés durant 3 mois.
Les employés du Centre International de Recherche de Franceville (Cirmf) seraient depuis bientôt 3 mois privés de salaires. Une situation qui interroge au regard des moyens dégagés pendant la crise sanitaire liée à la Covid-19.
En mission ces derniers jours au titre des première et deuxième revues combinées du Mécanisme Élargi De Crédit (MEDC) pour la République gabonaise, les équipes du Fonds monétaire international (FMI) conduite par Boileau Loko, se sont longuement entretenues avec les autorités. Entre retour de croissance, nécessité de promouvoir l’investissement privé et de renforcer la protection sociale, la mission s’est surtout interrogée sur l’absence prolongée du rapport de suivi-évaluation des dépenses liées au covid-19.
10 jours après l’annonce de sa décision de suspendre l’utilisation des feuilles de soins Cnamgs, le Syndicat national des médecins fonctionnaires du Gabon a de nouveau interpellé le gouvernement au cours d’un point de presse mardi dernier. Lors de cette rencontre avec les hommes de médias, les syndicalistes ont tiré la sonnette d’alarme, devant l’état de décrépitude de l’hôpital Gabonais.
Guy Patrick Obiang Ndong semble impuissant face aux problèmes posés par le Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga). En effet, les professionnels de santé ont décidé de maintenir la suspension des feuilles de soins CNAMGS, disent-ils, pour dénoncer l’état de décrépitude des hôpitaux publics. Non sans indiquer que si rien n’est fait, plusieurs de ces établissements seront contraints de cesser leurs activités.
Dans un communiqué lu hier soir sur les antennes de la chaîne publique nationale, le Directeur général de l’Élevage, Jean-Jacques Mouyabi, a annoncé la présence sur le territoire national, des volailles infectées au virus H5N1, encore appelé Grippe aviaire.
Le Chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda exige des explications après la suspension des feuilles de soins de Caisse nationale maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Pour ce faire, elle a réuni le 10 mai à la Primature, les membres du gouvernement concernés par la question, et les responsables de la Cnamgs.
En réaction à la décision des médecins de suspendre l’utilisation des feuilles de soins Cnamgs, l’Observatoire des droits des assurés sociaux du Gabon (ODASGA) a rendu public récemment un communiqué. Dans cette missive, l’organisation a pointé du doigt l’irresponsabilité du gouvernement.
