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Dans une interview accordée à nos confrères de Panafrik Médias, Pierre Claver Maganga Moussavou s’est prononcé sur l’appel à la candidature de Brice Oligui Nguema à la prochaine présidentielle, qui avait été lancé par Gervais Oniane. Pour le président du Parti Social Démocrate, cet appel n’est rien d’autre qu’une preuve que le nouveau Haut-représentant du Chef de l’Etat est un «opportuniste» emplie de valeurs du larbinisme.
Le président du Parti social démocrate (PSD) quitte la plateforme « Alternance 2023 » et fera cavalier seul lors du prochain scrutin présidentiel. Une démarche bien connue des Gabonais puisque l’homme prendra part à sa 5eme élection. Un excellent tremplin pour ce laudateur du clan Bongo dont la stratégie ne surprend plus grand monde.
Le conseiller porte-parole du Parti Démocratique Gabonais, Frédéric Massavala Maboumba a tenu un point de presse le 25 juillet dernier à Libreville. Au cours de cette entrevue , l’ancien opposant est revenu sur les déclarations de Pierre Claver Maganga Moussavou, en rapport avec les actes de violences que connaît notre pays depuis quelques jours. Selon Frédéric Massavala, ces déclarations « irresponsables » ne sont que le reflet du poids et de la teneur politique de la personnalité, « un menu fretin de la politique qui pèse quelques grammes ».
Le week-end écoulé, Pierre Claver Maganga Moussavou a organisé un meeting politique dans la ville de Mouila, son fief politique. L’ancien vice-président de la République, qui a accusé Jean Norbert Diramba et Alfred Nziengui Madoungou d’être commanditaires des crimes rituels, a par la suite invité les deux personnalités à mettre un terme à ces pratiques.
Condamné en première instance à payer un montant de 11 millions à la suite d’une plainte de Pierre Claver Maganga Moussavou, Stive Roméo Makanga qui comparaissait hier devant la Cour d’appel, continue de contester la décision de justice. Le patron de presse fonde sa défense sur les dispositions du code pénal.
À 70 ans, Maganga Moussavou jettera sans doute toutes ses forces dans l’arène, espérant ne pas faire pâle figure, lors du scrutin présidentiel d’août 2023. En effet, le président du Parti social démocrate (PSD) vient en effet d’être adoubé par les militants de l’Estuaire, réunis en congrès le weekend écoulé.
Le divorce semble désormais consommé entre Ali Bongo Ondimba et son ancien Vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou. Ce dernier, candidat à la future élection présidentielle, dénonce les manœuvres visant à le fragiliser par le débauchage de ses élus.
Au cours d’un meeting politique organisé dans la ville de Lébamba il y a quelques jours, Pierre Claver Maganga Moussavou a demandé à Ali Bongo, de trouver un travail à son fils Biendi Maganga Moussavou, récemment éjecté du gouvernement Ossouka Raponda. Dans le contexte de crise économique actuel, au moment où les chiffres du chômage explosent dans le pays, cette sortie est, de l’avis de nombreux observateurs avertis de la vie politique, frappée du sceau de l’opportunisme et foncièrement indécente, qui plus est, venant d’un homme qui brigue le suffrage des Gabonais.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la chaîne nationale hier lundi, le Parti Démocratique Gabonais par le voix de son porte-parole David Ella Mintsa, a recadré de manière musclée Pierre Claver Maganga Moussavou. Lequel, lors de sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle 2023, avait émis des critiques concernant la gouvernance d’Ali Bongo Ondimba, premier responsable du parti au pouvoir.
Pierre Claver Maganga Moussavou se montre particulièrement critique à l’endroit du pouvoir en place depuis quelques jours. Silencieux sur la question de la gestion de la chose publique depuis son départ de la présidence en 2019, le président du Parti Social Démocrates (PSD) se servant d’une causerie politique à Lébamba, a indiqué qu’il pourrait faire tomber le pays si d’aventure il révèle les secrets d’Etat qu’il détient.
