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S’il est réélu à l’issue du scrutin du 26 août, le chef de l’État sortant Ali Bongo Ondimba promet de s’attaquer au sempiternel problème du gaspillage de l’argent public, après le succès supposé des opérations de lutte anti-corruption Mamba et Scorpion.
Libreville, le 24 août 2023-(Dépêches 241). Hier mercredi, le candidat consensuel de l’opposition, Albert Ondo Ossa et ses alliés ont animé un meeting grandeur nature du fait de la mobilisation exceptionnelle observée à Port-Gentil. Une nouvelle fois, la ville frondeuse a réservé un accueil particulièrement chaleureux à l’opposition laissant présager une nouvelle déconvenue d’Ali Bongo dans l’Ogooué-Maritime lors de la prochaine élection présidentielle.
À l’instar de plusieurs cadres du Parti Démocratiue Gabonais (PDG) vent debout pour la réélection de leur candidat Ali Bongo Ondimba, Guy Laroch Madinga Kambilola, membre du secrétariat exécutif a tenu une causerie à Mikengui dans le département de la Lebombi-Leyou à Moanda. Dans son fief natal, ce dernier a fait la promotion du projet de société d’Ali Bongo Ondimba tout en appelant ce dernier à voter pour son champion.
La candidate à la députation du 2e siège, du 4e arrondissement de la commune de Libreville, Lucienne Ogouwalanga Awore, a amorcé un autre pan de sa politique de proximité le week-end dernier aux abords du Camp Baraka. Au cours de porte-à-porte quotidien entamé dès l’ouverture de la campagne électorale, « La matère » comme d’ordinaire depuis son entrée en politique, a apporté son soutien moral et matériel aux personnes vivant dans l’extrême précarité.
La désignation vendredi dernier du candidat consensuel de l’opposition à l’élection présidentielle, a relancé l’intérêt de la campagne électorale en même temps qu’elle a rééquilibré les forces en présence. Le Parti Démocratique Gabonais donné favori par ses affidés et zélateurs, a vu sa prétendue avance fondre avec l’avènement d’Albert Ondo Ossa au premier plan. Le tout à tel enseigne que selon plusieurs analystes, la dynamique consensuelle de l’opposition pourrait conduire à la fin du règne sans partage du PDG, aujourd’hui en rupture de banc avec plusieurs partis de la majorité.
La campagne prendra fin ce vendredi 25 août, les votes se feront et les résultats seront connus par la suite.Le sens de mon message aujourd’hui en tant que Porte Parole du Candidat Ali pour tous est de rappeler aux uns et autres que nous vivons dans un pays attaché au dialogue, aux valeurs démocratiques et compréhension mutuelle. Il nous faudra donc continuer d’évoluer dans la respect des règles, le respect des institutions et le respect de chacun de nos compatriotes, peu importe leurs convictions.
Quelques heures après la diffusion d’un audio non authentifié du candidat consensuel Albert Ondo Ossa et d’Alexandre Barro Chambrier, par ailleurs diffusée sur la télévision Nationale, les porte-paroles d’Ali Bongo Ondimba, en l’occurrence Freddy Khoula et Jessy Ella Ekogha se sont empressés, sans preuve aucune, de jeter l’anathème et l’opprobre sur la France. Citant nommément le président Emmanuel Macron, ces derniers, au mépris de la relation historique qui unit les deux pays, ont grossièrement accusé la mère patrie de velléité de déstabilisation du pouvoir de Libreville, à quelques heures du scrutin présidentiel
Le président sortant Ali Bongo Ondimba était ce dimanche 20 août à Bikélé dans le cadre de sa campagne entamée depuis le 11 août dernier à Owendo. Dans la commune de Ntoum, le candidat du parti au pouvoir a plaidé pour la restauration de l’ordre républicain.
Le chef de l’État sortant Ali Bongo Ondimba promet de relancer la compagnie aérienne Air Gabon inactive depuis le milieu des années 2000. Une promesse de plus après celle de doter la capitale gabonaise d’un nouvel aéroport. Un projet idéalement présenté sur papier, mais qui, à l’instar de plusieurs autres, n’a jamais vu le jour. Une nouvelle promesse qui depuis son annonce par le président sortant, fait l’objet d’ironie et multiples railleries de la part de plusieurs Gabonais.
En s’affichant aux couleurs du Parti démocratique gabonais (PDG), Linda Bongo Ondimba a enfreint le principe de neutralité, violant ainsi les dispositions de la Loi n°12/94 du 16 septembre 1994 portant statut des magistrats.
