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Dans un communiqué lu par Stéphane Iloko Boussengui le 4 mars dernier, le Parti Démocratique Gabonais a livré son analyse concernant la dernière sortie de Jean Ping sur les antennes de France 24. Pour le Parti au pouvoir, les propos de Jean Ping sur la chaîne de télévision française sont dénués de sens, et trahissent le désespoir d’un homme désormais isolé.
C’est l’une des décisions marquantes du Conseil des ministres présidé ce jour par le président de la République, Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Jean Eyeghe Ndong opposant et ancien proche des proches Jean Ping a été nommé au poste de haut-commissaire de la République. Une nomination qui vient récompenser la transhumance dont il avait fait montre en se reniant pour rejoindre sa famille politique d’antan
La France va alléger son dispositif de riposte contre la covid-19 par la suspension du pass vaccinal et met également fin au port du masque obligatoire à partir du 14 mars. Cette annonce qui fait écho au Gabon, donne à penser que notre pays pourrait également emboîter le pas, au regard de la tendance baissière du nombre de contaminations qui se confirme au fil des semaines.
Réne Ndemezo’o Obiang l’actuel président du Conseil Économique, Sociale et Environnementale (CESE) que l’on dit prêt à claquer la porte du parti au pouvoir qu’il avait rejoint en 2016 après avoir quitté Ping avait bel et bien brigué le poste de vice- président de la République après l’éviction de Pierre Claver Manganga Moussavou. C’est du moins ce que nous confirme un courrier que le concerné avait adressé au président de le République Ali Bongo Ali Bongo Ondimba.
C’est par la biais d’un communiqué diffusé sur les antennes de la télévision nationale que le gouvernement a réagi aux propos de l’opposant Jean Ping par biais de sa porte parole Madeleine Edmée Berre. Une sortie musclée du gouvernement gabonais qui, tout en condamnant la sortie de l’opposant gabonais sur France 24, a indiqué qu’il se réservait le droit de saisir la justice en réponse aux propos tendant à mettre en péril l’unité nationale.
Le Coordonnateur technique du Copil Coronavirus, Pr. Romain Tchoua a entrepris d’alléger les effectifs de riposte et de lutte contre la covid-19 au regard de la décrue épidémique observée actuellement dans notre pays. Cette tendance baissière confirmée par les derniers chiffres du Copil interpelle sur les raisons du maintien de l’état d’urgence sanitaire, qui pour certains ne se justifie plus.
Dans une publication effectuée sur sa page facebook, la fille de Jean Boniface Assele du reste ancienne Délégué Général dudit parti a réagi à la radiation dont elle fait l’objet le 28 février dernier par le président de cette formation politique. Une décision que Nicole Assele conteste et rejete en raison du caractère supposément « illégal » et « fantaisiste » avec lequel elle a été prise.
Imposé au plus fort de la crise de la covid-19 par le gouvernement, le port du masque, un temps obligatoire, est depuis plusieurs mois négligé voire non appliqué par les populations. Une transgression qui ne s’accompagne nécessairement pas d’une hausse des contaminations à la Covid-19 et qui ne semble pas non plus émouvoir le gouvernement. Un fait qui en outre crédibilise l’idée d’une levée des mesures gouvernementales telles qu’appelés de tous les vœux par les Gabonais.
Les militants du Bloc démocratique chrétien, Dieudonné Lebongo, Fortuné Mfoubou Mbaki et Biyambou Pendy, ont cosigné un communiqué publié récemment dans lequel, ils ont dénié à Anna Claudine Ayo, le droit de représenter d’une quelconque manière, le parti politique auquel ils appartiennent. Cette sortie fait suite à l’audience qui avait été accordée par le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais, Eric Dodo Bounguendza à l’épouse du fondateur du BDC, Guy Christian Mavioga, décédé il y a quelques mois des suites de la Covid-19.
Habituées des sorties systématiques et vindicatives nées des actions gouvernementales à polémiques, l’opinion constate ahurie le silence complaisant de plusieurs personnalités politiques à l’heure où le pays traverse l’une des ses plus grosses crises institutionnelles. Ces personnalités qui ont cédé face aux espèces sonnantes et trébuchantes en allant à « la soupe » dans le camp du pouvoir sont aujourd’hui incapables, parce que les bouches pleines, de se lever et de l’ouvrir pour des causes jadis fondamentales pour elles.
