Libreville, le 6 Mai (Dépêches 241). L’idée d’ouvrir à la Nation un Dialogue National Inclusif après le « Coup de liberté » survenu le 30 août dernier aurait pu être pour le CTRI une occasion de marquer le coup. Car, de ce moment, les Gabonaises et les Gabonais espéraient mieux, […]
EDITORIAL
Déclaration partisane de Mgr Asseko Mvé sur RFI: Quid de la crédibilité du bureau du Dialogue National Inclusif ?
La récente sortie médiatique du porte-parole du Dialogue National Inclusif, Monseigneur Asseko-Mvé donne à penser. Car elle dit autant sur la qualité de nos hommes d’Église que sur nos dirigeants actuels. Tâchons de décrypter cette perception.
Construction d’Oligui Ville à Oyem: quand Owono Nguema comme sous l’odre ancien, se vautre dans la bassesse politique
Le projet de construction d’une ville annexe à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, annoncé par son Délégué spécial, Jean-Christophe Owono Nguema, aurait eu toute sa grandeur s’il avait refusé de se situer dans le cadre de la basse politique
Les paradoxes du Dialogue National Inclusif: entre monolithisme et ouverture, qu’en attendre ?
En 2015, Wilson N’Dombet, publia « Processus électoraux et immobilisme politique au Gabon (1990-2009) ». Dans celui-ci, l’éminent professeur passait en revue les échecs des différentes consultations électorales au Gabon à la suite de la Conférence nationale de 1990, qui s’était tenue du 1er mars au 19 avril 1990 à Libreville. Pour lui, elle n’avait servi à rien car « il ne s’était rien passé »: ni au sommet du pouvoir, ni dans le quotidien des Gabonais, ni dans le fonctionnement des institutions encore moins dans la prospérité économique que la démocratie à l’occidentale ferait émerger pour le pays.
Régénération du PDG sous le regard d’Oligui Nguema: « Qui ne dit mots consent ! »
Sans avoir fait acte de contrition, sans tenir compte de la réalité sociologique et sociétale née du fait que le fautif a la devoir de rester discret pour que l’opprimé se sente réhabilité. Sans s’offusquer de l’indécence du non-respect de cette réalité, le Parti Démocratique Gabonais renaît de ses cendres sans coup férir et associe son image à celle du président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema. Et le silence du concerné devant de tels faits revient à questionner la conscience sociale collective. Pourquoi le cautionne-t-il ?
Gabon: les loges ne seraient-elles que des tremplins pour incompétents et profito-situationnistes ?
La démission de Maixent Accrombessi, ancien tout-puissant Directeur de Cabinet d’Ali Bongo, de la Grande Loge du Gabon donne assurément à penser. Elle offre en effet l’opportunité de questionner l’intérêt véritable de ces écoles de mystères dans nos pays.
Transition: de la nécessité d’une justice transitionnelle pour sauver l’âme du Gabon
Le 30 août 2023, le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba est déposé par un pouvoir militaire, issu des différentes branches armées des forces de Défense et de sécurité, dont la Garde républicaine, qui officiait jusque-là, comme une véritable garde prétorienne au service de la Présidence de la République et ses affidés
Appel à démission du couple Ndong : quand Télesphore Obame Ngomo désacralise la parole de la Présidence de le République
Le 27 janvier dernier, durant l’émission décryptage sur les antennes de Gabon 24, Télesphore Obame Ngomo, Chef du Département Communication de la Présidence de la République livrait la position du Palais devant le tollé suscité par la nomination de l’époux de Laurence Ndong, Ministre de la Communication et des Médias, comme Directeur Général Adjoint de la SPIN.
Pagaille au sommet de l’Etat : alerte au CTRI
Plus de cent jours après son arrivée au pouvoir, et alors que des voix critiques s’élèvent de plus en plus avec virulence contre lui, reste en convenance à se demander si du CTRI on peut espérer mieux que sous l’ancien régime dirigé par Ali Bongo ?
Charte de la transition: violation des textes, interprétation partisane de la loi, en 4 mois seulement, le CTRI se déjuge t-il déjà ?
Arrivé au pouvoir le 30 août 2023 à la suite du « coup de liberté » qu’il a magistralement orchestré en déposant le régime d’Ali Bongo Ondimba, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a suscité espoir et optimisme chez de centaines de milliers de Gabonais, longtemps abusés par une caporalisation suffocante de l’État et des institutions de la République. Seulement, quatre mois après cette opération, le CTRI semble multiplier les maladresses notamment en ce qui concerne le respect de la Charte de la Transition