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Le Samu Social gabonais a effectué il y a quelques semaines une caravane médico-humanitaire dans la province du Haut-Ogooué. Près de 2300 personnes des localités de Bongoville , Kabaga, Lekoni, Ngouoni et Akiéni ont été prises en charge par les agents du Samu qui leur a en outre remis des médicaments entièrement gratuits.
Les Gabonais dans leur entièreté ont été heurtés, profondément outrés et affligés par l’histoire de ce bébé de 2 ans, passé de vie à trépas, après avoir été mordu par un serpent, du fait de l’absence de sérum antivenimeux dans la structure hospitalière où il avait été conduit par sa famille. Un drame qui traduit de façon claire l’incurie funeste d’une politique de santé aux abois conduite par le Dr Guy Patrick Obiang, dont la réputation d’incompétent n’est manifestement pas usurpée.
Le Vitiligo encore appelé leucodermie est une maladie de la peau qui se caractérise par la perte de pigmentation de certaines parties du corps laissant place à l’apparition de tâches blanches. Encore stigmatisée au Gabon, c’est au cours d’une conférence de presse que l’association Vitium a tenu à briser le tabou autour de cette maladie.
Annoncées à grand renfort médiatique par Alain Claude Bilie-By-Nze himself, les caravanes médicales qui étaient censées se tenir sur l’ensemble du territoire national, durant tout le mois d’avril n’ont jamais été organisées. De quoi laisser prospérer l’hypothèse selon laquelle, la santé des Gabonais ne constitue pas une priorité, pour le Premier ministre et son ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang.
Hier, mercredi 12 avril, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, a procédé au lancement d’une campagne de distribution de matériel orthopédique. Cette campagne va toucher 206 personnes vivant avec un handicap à travers le pays.
Les populations du Grand Libreville sont invitées à se ruer vers le Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL) pour profiter des consultations et des soins gratuits. Une initiative des plus hautes du pays qui cache mal une volonté d’enfumer les populations à quelques mois des échéances électorales.
C’est tout cas ce qui ressort d’une note parvenue à notre rédaction. Note dans laquelle le directoire du Samu Social met à l’amende les deux médecins titulaires du Samu de Moanda, lesquels auraient, en complicité avec opérateurs économiques de la place, pris la décision d’instrumentaliser les ambulanciers de ladite structure. L’objet, bloquer le fonctionnement du Samu de Moanda sans se rendre compte qu’ils porteraient atteinte à de nombreux patients qui affluent chaque jour aux fins de recevoir des soins en toute gratuité.
Fermement engagé dans la matérialisation de la politique d’accès aux soins aux populations rurales dans toutes les provinces du Gabon, le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a mis le pied à l’étrier en offrant une antenne du Samu Sociale aux habitants de Koulamoutou. Cette structure au soin soins strictement gratuits comprendra en son sein un médecin, une infirmière et une ambulance de proximité.
C’est le constat fait il y a quelques jours par le Coordinateur général du Samu Social Gabonais. D’ordinaire estimé à 1000 patients traités par jour, le nombre de personnes prises en charge par les équipes du Dr Wenceslas Yaba ont étrangement et anormalement doublé passant de 1000 à 2000 patients par jour. Comme si de façon insidieuse, on essayait de lui refourguer un maximum de malades dans le but de le saturer et de l’éprouver.
Initialement prévue du 20 novembre au 3 décembre, la 8ème saison des chirurgies de la cataracte organisée par le Samu social Gabonais, prendra finalement fin le 18 décembre prochain. Un changement de calendrier, consécutif à l’importante affluence des patients souhaitant bénéficier des soins administrés par les experts internationaux présents à Libreville.
