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Modification des lois à convenance personnelle: Oligui Nguema dans le même costume d’Ali Bongo Ondimba ?

Déposé par l’armée en août dernier, le régime déchu symbolisé par Ali Bongo Ondimba avait érigé en crédo la transgression, la violation et l’interprétation partisane de la loi. Des habitudes décriées dont on pensait qu’elles disparaîtraient avec l’avènement au pouvoir des militaires du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Des espoirs rapidement douchés maintenant que les Gabonais constatent ahuris, que Brice Clotaire Oligui Nguema semble revêtir le même costume que son prédécesseur, dans un zeste de despotisme en érigeant et en transgressant parfois des lois pour convenance personnelle. 

Transition: la présence indécente de Michel Stéphane Bonda lors de l’arrivée d’Oligui Nguema à l’aéroport de Koulamoutou

En déplacement dans la province de l’Ogooué-Lolo depuis hier, le Président de la Transition a été accueilli par des personnalités politiques parmi lesquels le sulfureux Michel Stéphane Bonda, lequel, l’infamie en bandoulière, ne s’est pas gêné pour s’exhiber parmi les officiels au nez et à la barbe du Général Brice Oligui Nguema qui semble parfaitement s’accommoder de la présence indécente de ce type de personnage

Transition : quand dans un contexte de reconstruction, le DNI veut créer des Gabonais de seconde zone

Rendues publiques mardi dernier lors de la lecture du rapport général des travaux, les résolutions du Dialogue National Inclusif d’Angondjé continuent de susciter analyses et interprétations. Si ces résolutions étaient fortement attendues, en ce qu’elles seraient les prochains aiguillons à partir desquels le nouveau Gabon s’érigerait, certaines semblent être aujourd’hui source d’une légitime inquiétude, tant elles font le lit à l’idée non saugrenue de l’érection d’une nouvelle classe de compatriotes: les Gabonais de seconde zone.

DNI: seuls les PDGistes du dernier septennat d’Ali Bongo seront suspendus proposent les commissaires

Ce mardi 30 avril 2024, le rapport final des travaux du Dialogue National Inclusif a été remis au Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema en présence de nombreux invités venus pour la circonstance. Parmi les résolutions lues par Murielle Minkoue, Rapporteur général du DNI, celles de la commission politique étaient particulièrement attendues avec grand intérêt.

Suspension et inéligibilité : ouvrir la boite de pandore et assumer, sinon ne pas s’y risquer…

Ce week-end, les résolutions du Dialogue National Inclusif (DNI) sécrétées par la Commission-politique et Réforme des Institutions ont été rendues publiques. Ces dernières préconisent entre autres la suspension du PDG et ses alliés, accompagnée d’une inéligibilité de 3 ans pour ses cadres.

Suspension du PDG et alliés pendant 3 ans: vers un tsunami politico-administratif ?

Attendues avec un intérêt nourri par les populations, les conclusions de la commission politique du Dialogue National Inclusif ont été rendues publiques lors de la plénière générale de samedi 27 avril dernier. Parmi les recommandations formulées, la suspension du PDG et ses alliés du jeu politique pendant une durée de trois ans. Seulement, cette résolution pourrait soulever certaines interrogations si elle venait à s’appliquer, notamment celle de son incidence sur l’écosystème politico-administratif du pays, après le Dialogue National Inclusif.

Dépêches du Dialogue National Inclusif: les commissaires préconisent la suspension du PDG et ses alliés 

Ce samedi, le rapport final du Dialogue National Inclusif, a été adopté par l’ensemble des commissaires et experts ayant participé à ces assises déjà jugées historiques. Dans son mot de circonstance, le président de la Commission politique, Noël Bertrand Boundzanga a décliné quelques conclusions nées des discussions en sous-commissions

DNI: l’idée d’une inéligibilité de 15 ans et de la confiscations des bien des PDGistes soulevée  

Répondre de la gestion chaotique du pays pendant plus de 50 ans à travers des mesures coercitives à la mesure de leur implication dans la déliquescence du Gabon. C’est en substance l’idée soulevée par les panélistes au sein de la sous-commission régime et institution politique.