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En pleine tourmente, le Parti Démocratique Gabonais a organisé du 23 février au 24 février, dans plusieurs de ses fédérations, des Assises d’autocritique et de la refondation (AAR). Seulement ces rencontres censées remettre le parti sur orbite ont fait pschitt de l’avis de certains observateurs.
La nouvelle de la vente de l’hôtel privé Pozzo Di Borgo par l’État gabonais a eu l’effet d’une bombe au sein de l’opinion publique, tant l’établissement était répertorié parmi les nombreux biens mal acquis du clan Bongo en hexagone. Luxueux, son prix de vente a été considérablement revu à la hausse après des travaux de réhabilitation effectués par Ali Bongo Ondimba, son ex propriétaire.
Luc Oyoubi, le Secrétaire général intérimaire du Parti Démocratique Gabonais, a présidé hier une réunion du secrétariat exécutif. Au terme de cette rencontre, il a été décidé que la célébration du 56e anniversaire de cette formation politique déchue en même temps qu’Ali Bongo le 30 août 2023, serait consacrée à une réflexion portant sur la refondation du parti à travers une autocritique.
Dans un ouvrage récemment commis, Hugues Mbadinga Madiya, ancien ministre d’Ali Bongo a réalisé un diagnostic du Parti Démocratique Gabonais. On y apprend que les années de gouvernance du Président déchu à la tête de la formation politique, auraient été les plus catastrophiques de l’écurie chère à Omar Bongo. Pourtant, l’ancien ministre du commerce a battu campagne dans le but de faire prospérer cette réalité.
Longtemps en service au sein de la résidence privée de l’ancien Chef d’État, Ali Bongo Ondimba, de nombreux compatriotes seraient aujourd’hui sans emploi et sans revenus depuis le 30 août 2023, date marquant l’arrivée au pouvoir du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), devenant ainsi incapables de se prendre en charge eux-mêmes ainsi que leurs familles.
Assigné à résidence pour malversations financières, l’étau judiciaire ne fait que se resserrer autour de l’ancien Ministre de l’Intérieur du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba. Tout récemment, ce sont ses comptes bancaires qui auraient été saisis dans l’affaire des contrats entre l’affaire Averda et l’Etat gabonais. Une situation qui selon un confrère aurait placé Lambert Noël Matha dans une situation de précarité naissante.
Déposé par les militaires le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba, sa femme et son clan pourraient connaître un procès en France au sujet des biens mal acquis. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre, ce 14 janvier 2024, le très sérieux média français TV5 Monde, sur son site internet.
Interviewé récemment par le journal l’Aube, Luc Oyoubi, le secrétaire général par intérim du Parti Démocratique Gabonais, s’est prononcé sur les démissions en cascade au sein de sa formation politique. Pour le sénateur, ces départs représentent finalement un mal pour un bien, en ce qu’ils permettent de séparer l’ivraie du bon grain.
Dans un article de presse publié hier soir, le magazine panafricain Jeune Afrique annonçait que Noureddine Bongo Valentin et Sylvia Bongo Ondimba avaient été exfiltrés de la prison centrale et placés dans une résidence secrète. Une information démentie par plusieurs officiels de la présidence de la République contactés par nos confrères.
L’information anime depuis quelques heures les débats sur la toile Gabonaise. Les agents du personnel permanent du Secrétariat exécutif du Parti Démocratique Gabonais seraient en grève pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaires ainsi que leurs droits.
